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Le livre d'or
des fleurs de Platé

Belles, guérisseuses
ou tueuses
Aconit tue-loup
Anthyllide vulnéraire
Athamante de Crête
Bugle rampante
Benoîte des montagnes
Campanule barbue
Dryade à huit pétales
Gaillet à feuilles inégales
Gentiane ponctuée
Grande oseille
Grassette
Hélianthème à grandes fleurs
Joubarbe des montagnes
Lin des Alpes
Lotier corniculé
Minuartie du printemps
Ortie dioïque
Polygale alpestre
Potentille dorée
Pulsatille des Alpes
Saxifrage paniculé
Sceau de Salomon officinal
Stellaire des bois
Sénecon doronic
Valériane des montagnes
Véronique à tige nue
Violette à deux fleurs
Violette éperonnée

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fleur

Hélianthème à grandes fleurs
Helianthemum grandiflorum

Cette plante tire son nom de deux mots grecs, helios qui veut dire soleil et anthemos, fleur, d’où son nom vulgaire d’herbe du soleil ou de fleur du soleil. Les belles fleurs jaunes de cet arbrisseau l’ont fait surnommer également herbe d’or. Cette fleur très commune en montagne sur terrain calcaire se reconnaît aisément à son calice formé par trois grands sépales et deux plus petits. L’hélianthème fut très employé par Matthiole dans les années 1550 en infusion ou décoction contre les crachements de sang, les hémorragies utérines ou les dysenteries et, en application externe, pour fermer les plaies saignantes et les ulcères. C’est en réalité un astringent léger dont les propriétés demanderaient à être plus étudiées. En 1670, Ray la recommandait même contre l’asthme et la phtisie (tuberculose), au même titre que le ladanum.