Image flottante


Le livre d'or
des fleurs de Platé

Belles, guérisseuses
ou tueuses
Aconit tue-loup
Anthyllide vulnéraire
Athamante de Crête
Bugle rampante
Benoîte des montagnes
Campanule barbue
Dryade à huit pétales
Gaillet à feuilles inégales
Gentiane ponctuée
Grande oseille
Grassette
Hélianthème à grandes fleurs
Joubarbe des montagnes
Lin des Alpes
Lotier corniculé
Minuartie du printemps
Ortie dioïque
Polygale alpestre
Potentille dorée
Pulsatille des Alpes
Saxifrage paniculé
Sceau de Salomon officinal
Stellaire des bois
Sénecon doronic
Valériane des montagnes
Véronique à tige nue
Violette à deux fleurs
Violette éperonnée

Retourner au Désert

fleur

Violette à deux fleurs
Viola biflora

Comme son nom l’indique, les fleurs de cette violette — ou, plutôt, de cette pensée car elles ne sont pas violettes mais jaunes veinées de brun ou de noir — se rencontrent souvent par deux mais ce n’est pas systématique. Cette plante est assez commune en altitude, dans les endroits humides et sombres, souvent à l’abri des rochers.
En fait, pensée n’est pas synonyme de violette: en effet, chez ces plantes, les 5 pétales sont disposés en deux groupes, l’un de deux en haut et de trois en bas chez les violettes proprement dites, l’autre de un en haut et quatre en bas chez les pensées.
Le nom de violette est une forme diminutive empruntée au latin Viola , lui-même diminutif du latin ion que la légende apparentait avec l’Io de la mythologie. Les Anciens entendaient par ion les fleurs les plus diverses, qu’elles soient blanches, rouges, jaune ou violette...
C est au 16ème siècle que l’on trouve pour la première fois employé le nom de pensée pour ces fleurs devenues ainsi le symbole du souvenir.